Piper PA18 Graupner
Piper PA18 Graupner
Le Chico et la Demoiselle étant terminés, j’ai ouvert un nouveau chantier avec ce Piper P18 de Graupner qu’une connaissance m’avait donné. La construction avait été commencée il y a sans doute très longtemps quand son premier propriétaire était bien jeune.
Malgré leur indéniable succès, les constructions Graupner de cette époque n’étaient pas conçue de la façon la plus simple, surtout pour un débutant, ni d’un poids léger et il faut reconnaître que ce début de construction comporte pas mal d’erreurs de montage et d’ajustage. La première chose a donc été de reprendre, quand c’était possible, les deux flancs de fuselage en corrigeant ce qui devait l’être. Un ajustage serré et précis permet l’usage de colle blanche, mais ici, pour compenser parfois un peu de jeu, j’ai préféré utiliser de l’epoxy 20 Minutes.
Voilà la boîte du modèle qui était plutôt joli.
A l’origine Graupner préconisait un OS MAX 15 III. Je possède encore un tel moteur sur lequel avait été adapté un échappement Enya 19. Le seul truc, c’est que ce moteur demande pas mal de grosses découpes disgracieuses dans le capot.
Aussi, je vais lui adapter un OS FS20 qui même s’il est plus long que le 2t, devrait passer sous le capot et surtout sera plus discret, monte tête en bas. Il faudra juste abandonner le montage d’époque sur baguettes en bois dur et installer un bâti moteur classique
Et voici le fuselage tant bien que mal corrigé et assemblé. D’habitude je suis très exigeant sur la qualité d’assemblage, et en temps normal, j’aurais beaucoup de peine à accepter une construction avec des défauts, mais le modèle étant monté droit avec des collages solides, j’arrive à fermer un œil .
Malgré leur indéniable succès, les constructions Graupner de cette époque n’étaient pas conçue de la façon la plus simple, surtout pour un débutant, ni d’un poids léger et il faut reconnaître que ce début de construction comporte pas mal d’erreurs de montage et d’ajustage. La première chose a donc été de reprendre, quand c’était possible, les deux flancs de fuselage en corrigeant ce qui devait l’être. Un ajustage serré et précis permet l’usage de colle blanche, mais ici, pour compenser parfois un peu de jeu, j’ai préféré utiliser de l’epoxy 20 Minutes.
Voilà la boîte du modèle qui était plutôt joli.
A l’origine Graupner préconisait un OS MAX 15 III. Je possède encore un tel moteur sur lequel avait été adapté un échappement Enya 19. Le seul truc, c’est que ce moteur demande pas mal de grosses découpes disgracieuses dans le capot.
Aussi, je vais lui adapter un OS FS20 qui même s’il est plus long que le 2t, devrait passer sous le capot et surtout sera plus discret, monte tête en bas. Il faudra juste abandonner le montage d’époque sur baguettes en bois dur et installer un bâti moteur classique
Et voici le fuselage tant bien que mal corrigé et assemblé. D’habitude je suis très exigeant sur la qualité d’assemblage, et en temps normal, j’aurais beaucoup de peine à accepter une construction avec des défauts, mais le modèle étant monté droit avec des collages solides, j’arrive à fermer un œil .
"Si Dieu avait voulu que les planeurs soient fait en plastique, il n'aurait pas fait les arbres en bois."
"Il existe trois règles extrémement simples pour réussir un atterrissage parfait. Malheureusement, personne ne les connait."
"Il existe trois règles extrémement simples pour réussir un atterrissage parfait. Malheureusement, personne ne les connait."
Re: Piper PA18 Graupner
Ton moteur est finalement aussi vintage que le modèle, il s'agit d'une pièce de collection à ménager.
En parlant vintage, j'ai vu ton homonyme du SPMC partir de la bourse avec sous le bras une autre boîte de Graupner d'une époque voisine de ton kit, aile haute, fixée par élastiques avec comme motorisation le plus petit Cox, un PeeWee. Je ne me souviens plus du nom du kit, il ne m'en voudra pas j'espère, mais il m'a promis d'en parler dans ces lignes ...
En parlant vintage, j'ai vu ton homonyme du SPMC partir de la bourse avec sous le bras une autre boîte de Graupner d'une époque voisine de ton kit, aile haute, fixée par élastiques avec comme motorisation le plus petit Cox, un PeeWee. Je ne me souviens plus du nom du kit, il ne m'en voudra pas j'espère, mais il m'a promis d'en parler dans ces lignes ...
Re: Piper PA18 Graupner
Intéressant, je suis curieux de savoir de quel kit Graupner il s’agit, ils en on fait pas mal pour des moteur Cox. De mon côté, j’ai toujours le Blunderbus prévu pour un Cox, faudra que m’y remette .
Par contre, pour le PA18 qui fait l’objet de ce post, ça ne sera finalement pas une motorisation thermique, par rapport aux standards actuels, le modèle sera pas mal lourd, Et si j’y ajoute le FS20 qui fait 230gr si je dois ajouter du poids à l’arrière pour l’équilibrer, je risque de retrouver avec un fer à repasser. J’ai bien un ancien OS15, mais ça doit faire 35 ans qu’il n’a pas tourné et il ne m’inspire pas confiance, quand je vois le 15FP du Chico cracher du carburant de partout, je n’ai pas trop envie de tenter l’expérience. Du coup, je vais me rabattre sur de l’électrique, c’est sûr, c’est moins fun, mais si ça me permet d’être moins embêté pour le centrage, je préfère.
Pour en revenir à la construction, il faut reconnaître que Graupner ne faisait pas dans la simplicité et n'était pas très regardant sur le poids, tout l’avant est constitué de bloc en balsa dur de 10mm d’épais, certes il faut le mettre en forme, mais des couples en ctp coffrés auraient sans doute mieux fait l’affaire. Les servos étant installés à l’arrière, il y aura largement la place pour installer un accu 3S et le positionner pour obtenir le bon CG.
Comme déjà mentionné, la construction avait été commencée par le précédent propriétaire lorsqu’il était jeune et il y a pas mal d’erreurs d’assemblage, pour aligner le fuselage droit, j’ai dû pas mal faire de retouches, mais j’y suis pas trop mal arrivé.
On peut voir sur cette image les deux gabarits fournis par Graupner pour permettre au fuselage d’être alignés pendant le collage du coffrage dessous. Avant de fermer le dessus il faudra installer les couples arrières, des assemblages de baguettes de 3x10mm. Sur ce modèle Graupner a préféré des gaines et des CAP que les traditionnelles baguettes de bois dur prolongées de brins de CAP. Des planchettes percées sont prévues pour les immobiliser.
A l’origine, Graupner avait prévu des servos linéaires qui se fixent par de vis qui passent à travers le servos. Pour ceux qui s’en souvienne, j’en ai d’ailleurs encore un. Du coup, comme j’utilise des servos classiques, il a fallu percer et repositionner la platine de servos. Pour aligner les palonniers, j’ai glissé dans les trous de la première planchette deux morceaux de gaine avec deux brins de CAP que j’ai glissé dans les dominos. Après avoir tracé la position de la platine, je l’ai collée à l’epoxy, toujours parce que les ajustages ont des jours, sinon j’aurais utilisé de l’aliphatique ou de la vinylique.
Par contre, pour le PA18 qui fait l’objet de ce post, ça ne sera finalement pas une motorisation thermique, par rapport aux standards actuels, le modèle sera pas mal lourd, Et si j’y ajoute le FS20 qui fait 230gr si je dois ajouter du poids à l’arrière pour l’équilibrer, je risque de retrouver avec un fer à repasser. J’ai bien un ancien OS15, mais ça doit faire 35 ans qu’il n’a pas tourné et il ne m’inspire pas confiance, quand je vois le 15FP du Chico cracher du carburant de partout, je n’ai pas trop envie de tenter l’expérience. Du coup, je vais me rabattre sur de l’électrique, c’est sûr, c’est moins fun, mais si ça me permet d’être moins embêté pour le centrage, je préfère.
Pour en revenir à la construction, il faut reconnaître que Graupner ne faisait pas dans la simplicité et n'était pas très regardant sur le poids, tout l’avant est constitué de bloc en balsa dur de 10mm d’épais, certes il faut le mettre en forme, mais des couples en ctp coffrés auraient sans doute mieux fait l’affaire. Les servos étant installés à l’arrière, il y aura largement la place pour installer un accu 3S et le positionner pour obtenir le bon CG.
Comme déjà mentionné, la construction avait été commencée par le précédent propriétaire lorsqu’il était jeune et il y a pas mal d’erreurs d’assemblage, pour aligner le fuselage droit, j’ai dû pas mal faire de retouches, mais j’y suis pas trop mal arrivé.
On peut voir sur cette image les deux gabarits fournis par Graupner pour permettre au fuselage d’être alignés pendant le collage du coffrage dessous. Avant de fermer le dessus il faudra installer les couples arrières, des assemblages de baguettes de 3x10mm. Sur ce modèle Graupner a préféré des gaines et des CAP que les traditionnelles baguettes de bois dur prolongées de brins de CAP. Des planchettes percées sont prévues pour les immobiliser.
A l’origine, Graupner avait prévu des servos linéaires qui se fixent par de vis qui passent à travers le servos. Pour ceux qui s’en souvienne, j’en ai d’ailleurs encore un. Du coup, comme j’utilise des servos classiques, il a fallu percer et repositionner la platine de servos. Pour aligner les palonniers, j’ai glissé dans les trous de la première planchette deux morceaux de gaine avec deux brins de CAP que j’ai glissé dans les dominos. Après avoir tracé la position de la platine, je l’ai collée à l’epoxy, toujours parce que les ajustages ont des jours, sinon j’aurais utilisé de l’aliphatique ou de la vinylique.
Dernière modification par Jeanmi le 09 mars 2020, 06:06, modifié 3 fois.
"Si Dieu avait voulu que les planeurs soient fait en plastique, il n'aurait pas fait les arbres en bois."
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Re: Piper PA18 Graupner
Tes servos ressemblent aux HK15148B dont je possède 4 exemplaires depuis plus de 5 ans. Numériques à pignons métal de 19 g. (jamais utilisés)
Si c'est le cas j'ai noté sur mon fichier de suivi : "Note: Operating voltage is 6 volts max, don't use with 5 cell NMH packs".
Je ne sais plus d'où me provient cette info, mais si tu utilises un BEC cela ne devrait pas poser problème
Si c'est le cas j'ai noté sur mon fichier de suivi : "Note: Operating voltage is 6 volts max, don't use with 5 cell NMH packs".
Je ne sais plus d'où me provient cette info, mais si tu utilises un BEC cela ne devrait pas poser problème
Re: Piper PA18 Graupner
La mention "Schnellbau-Plan" qu'on trouvait sur tous les plans Graupner de l'époque fait sourire aujourd'hui
Re: Piper PA18 Graupner
Je pense que ce sont biens les mêmes servos Armand, je ne sais pas si tu te souviens, mais j’en avais cramé un sur le Cessna 152 Graupner que j’avais monté il y 6 ou 7 ans. J’aime bien les servos HK, je n’ai jamais eu le moindre problème avec eux, se sont les seules choses que je prends encore chez eux. Pour ce qui est « Schnellbau » je dirais que même à l’époque, par rapport à la concurrence, c’était un peu usurpé.
"Si Dieu avait voulu que les planeurs soient fait en plastique, il n'aurait pas fait les arbres en bois."
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Re: Piper PA18 Graupner
J’espérais une accalmie pour refaire un vol avec le Chico et lancer le Skylane 62, mais chez moi le vent ne faibli pas. Alors un peu d’avance sur le PA18. Les blocs de balsa qui forment l’avant du modèle ont été collés et poncés en forme. J’ai profité que le fuselage encore soit ouvert sur le dessus pour coller en place les gaines des commandes. Soyez indulgents avec les ajustages approximatifs, mais j’essaye de rattraper les erreurs du premier constructeur, rien de très grave en somme, car le modèle, est pour le moment droit et symétrique. Ce qui est drôle dans tout ça, c’est que j’ai deux modèles qui ont été construits à l’arrache un peu comme ce Piper et pourtant, ils volent super bien (le P47 Topflite notamment). Vu l’état du premier couple en balsa rendu sec par les années et fendu de toutes part, je me suis résigné à le refaire.
Et le moteur avec son contrôleur, il rentre parfaitement sous le capot.
Et le moteur avec son contrôleur, il rentre parfaitement sous le capot.
Dernière modification par Jeanmi le 09 mars 2020, 06:11, modifié 2 fois.
"Si Dieu avait voulu que les planeurs soient fait en plastique, il n'aurait pas fait les arbres en bois."
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Re: Piper PA18 Graupner
Bonsoir Jeanmi, au sujet de tes gaines de commandes, pourquoi ne les as tu pas croisées ? Celle du servo droit sort à gauche et lycée de versailles. Ce qui permet d'avoir moins de courbure et donc une commande plus souple. Mais je suppose qu'il y a une bonne raison, car tu dois connaitre le truc qui ne date pas d'hier....
Re: Piper PA18 Graupner
Salut Michel,
Mon expérience sur le sujet m’a démontré que dans certains cas, ce n’était pas forcément toujours la bonne solution, sur le Kadet notamment, ou même en soignant l’installation de la commande de profondeur, après le premier vol, j’avais dû refaire la commande de profondeur parce que j’avais un point dur et un mauvais retour au neutre.
Pour le PA18 c’est un peu différent, mon premier essai a été de les installer en les croisant. Graupner fournit avec le kit, un plan imprimé sur papier calque sur lequel les gaines ne sont pas croisées. Avant de les coller, j’ai fait des essais dans les deux configurations en glissant les commandes dans les gaines et comme je n’avais pas de résistance dans les deux montages, j’ai préféré le montage Graupner.
Mon expérience sur le sujet m’a démontré que dans certains cas, ce n’était pas forcément toujours la bonne solution, sur le Kadet notamment, ou même en soignant l’installation de la commande de profondeur, après le premier vol, j’avais dû refaire la commande de profondeur parce que j’avais un point dur et un mauvais retour au neutre.
Pour le PA18 c’est un peu différent, mon premier essai a été de les installer en les croisant. Graupner fournit avec le kit, un plan imprimé sur papier calque sur lequel les gaines ne sont pas croisées. Avant de les coller, j’ai fait des essais dans les deux configurations en glissant les commandes dans les gaines et comme je n’avais pas de résistance dans les deux montages, j’ai préféré le montage Graupner.
"Si Dieu avait voulu que les planeurs soient fait en plastique, il n'aurait pas fait les arbres en bois."
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Re: Piper PA18 Graupner
OK Jeanmi, merci pour ta réponse qui, comme toute discussion, est toujours utile pour compléter son expérience. Ca me fait penser aux propos d'un Pilote de ligne qui a travaillé chez Airbus, et qui dit que, après tous les savants calculs effectués par de savants ingénieurs, les essais en vol démontrent parfois que ça ne marche pas comme prévu.