Strasbourg Plobsheim Model Club

Mon installation fonctionne, mais hier soir j'ai encore eu des sueurs froides

En remettant en route, un petit pchiiit très léger et puis plus rien

Le voltmètre, vite sorti, a indiqué 220 V en entrée d'alim et 0 V en sortie, donc la panne est localisée, ce n'est pas la carte Arduino, mais bien l'alim.

Inutile de renvoyer ce genre de pièce à 20 € en Chine dans le cadre de la garantie, j'ai dé-scellé et ouvert.
A l'intérieur, un fusible (soudé ), mais qui n'était pas grillé et rien d'anormal, sinon que le gros solénoïde qui n'était que très légèrement tenu avec une grosse masse de mousse/colle blanche, bougeait beaucoup à la main.
A un moment j'étais arrivé à 8 V en sortie, et finalement, un dernier essai m'a rendu mes 36 V . Je ne sais toujours pas d'où vient le problème, mais j'ai refermé le boîtier et je prie pour que ça tienne. Plusieurs branchements et débranchements successifs hier soir n'ont plus révélé de panne. (je n'ai pas encore remis en route ce matin.)

Avant d'acheter cette première CNC que je viens de modifier, j'étais comme toi Jeanmi, le monde le la CNC m'était totalement obscur, mais il m’intriguait, j'avais envie de le découvrir ...
C'est l'opportunité de cet achat premier prix qui m'a fait plonger dans le surf internet. Il est vrai que j'y ai passé aussi quelques soirées.
Nous sommes maintenant à un an de ce premier contact et je peux, sans vouloir me vanter, affirmer que j'ai une bonne idée de l'aspect technique des machines et de la partie logiciel qui doit obligatoirement l'accompagner.
Je ne suis pas encore pour autant un "fraiseur", car utiliser correctement cet outil est encore un autre aspect, pour lequel je sais que je peux compter sur quelques habitués de ce forum, qui m'ont déjà beaucoup fait avancer.

Donc tu vois, commence à surfer, le soir, la nuit, le matin, selon tes envies ou à négocier avec Claudia , et demain tu ne pourras plus te passer de CNC

Mes félicitations pour cette construction et tous mes vœux de longue vie pour ton nouvel outil.

La panne de ton alim ressemble à une soudure sèche ; tu devrais vérifier le PCB dans la zone où tu es intervenu. Si c'est un condo mal soudé tu vas avoir des fluctuation de tension ou des ondulations résiduelles que les circuits intégrés n'aiment pas beaucoup.

Sur les photos de la page précédente, j'ai eu l'impression que les fins de course n'étaient pas câblés ; mais peut être ai-je confondu les pins ?

JP

Merci Jipé pour ton commentaire.

Pour l'instant je vais travailler ainsi jusqu'à la prochaine panne et si elle devait arriver j'ouvrirai à nouveau. Ce que tu expliques nécessite d'accéder à l'arrière de la carte du transfo, donc un démontage complet, ce que je n'avais pas entrepris hier.

Je possède 5 interrupteurs de fin de course livrés avec mon package du début avec les moteurs.
Je ne les ai pas montés car j'étais habitué à travailler sans, bien que de temps en temps je vais trop loin et le moteur me le rappelle (cf sur l'axe Z dans ma première vidéo)
Si sur l'axe Y ils sont assez faciles à installer en-dessous, en X c'est un peu plus compliqué si on ne veut pas perdre en débattement et sur le mécanisme Z (il serait utile en haut), ce n'est pas évident non plus.

ça me prendra peut-être un jour, pour l'instant je vis sans ...

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Que se passe-t-il lorsque tu arrives en butée mécanique pour toutes raisons avec un axe sans avoir pris la précaution d’avoir monté un fin de course électrique ??
Tu vas griller ton électronique (?)
En ta présence aucun doute tu vas gérer, mais lorsque tu fais la sieste tu seras peut-être réveillé par une odeur désagréable ou pire (?)
Ne vaut t-il pas la peine de les monter ?

ça fait un an que je fraise sans, mais vous allez finir par me convaincre
tout va dépendre de la durée du confinement ...

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Armand,
Plus simple...tu montes un détecteur de fumée au-dessus de ta CN...ou même (!) en complément des fins de courses

Je pense que le jour où je me lance, il se pourrait bien que je te sollicite un peu Armand. Si ça t’intéresse, je dois avoir un dossier DXF pour découper un Supermarine S6B de 160cm d’envergure (c’est un des hydravions de course qui à gagné la coupe Schneider) je ne suis pas certain que c’est le genre de modèle qui t’intéresse, mais si tu veux je t’envoie le CD .

Merci jeanmi pour le Supermarine S6B, mais je n'envisage pas de me lancer dans un tel projet.

Cette amélioration de la CNC n'avait pas pour objectif un nouveau projet avion spécifique, mais c'était un projet en soi, pour avancer dans mes connaissances CNC, et aussi bien sûr d'être un peu plus performant pour mes découpes.

Si un jour tu devais envisager un tel outil, ce qui est certain, il ne sera plus nécessaire de passer par l'étape qui a permis de m'initier avec ce matériel.

Par manque de besoin réel et aussi de place, personnellement je m'arrêterai probablement ici.
Mais si c'était à refaire il y a deux solutions :
- acheter une machine toute faite et performante, mais là le budget s'envole très rapidement et je pense que 1000 € est juste un plancher
- en construire une de A à Z, le matériel est facilement trouvable et si on ne tient pas absolument à de la mécanique Alu, acier, il existe des possibilités en structure bois qui devraient encore être beaucoup plus économiques.
Il faudrait d'ailleurs que j'évoque prochainement l'aspect budget de ma rénovation, ça peut donner des orientations ...

Je résumerais un bon équipement à une structure rigide avec une bonne qualité de glissières et de système d'entrainement, avec le moins de jeu possible.
La partie moteurs et électronique est secondaire, et assez standard et facile à trouver

Merci pour ces précisions Armand, je te rassure, même si Manu imagine que mon statut helvétique me permet un accès vers des richesses incommensurables , le budget reste au centre de mes préoccupations . Et puis monter une telle machine me permettra de mieux l’appréhender en cas de problème. Mais comme déjà écrit, ça ne sera pas pour tout de suite

Au-delà de la sécurité les fins de course sont surtout utilisés pour définir certains paramètres avant de démarrer l'usinage. A la mise sous tension la machine ne sait pas où elle se trouve ; les chariots peuvent se trouver n'importe où sur leurs courses respectives.

Sur les machines industrielles, à la mise sous tension, la première opération qui est effectuée par l'opérateur consiste à définir l'Origine Machine. On la désigne par le sigle P.O.M (Prise d'Origine Machine). L'appui sur le bouton correspondant à cette fonction met en marche simultanément les trois axes vers les butées de fin de course X-, Y- Z+. Le déplacement se fait à vitesse réduite pour limiter l'inertie des organes en mouvement. L'arrêt de chaque axe sur sa butée détermine une position qui devient la référence de base des déplacements.

La définition de l'OM permet de fixer les limites logicielles de déplacement des axes (paramètres machine) et de déterminer la position de la broche avant l'usinage et son retour après (fonction G28, sauf erreur). Cette position est intéressante car elle permet de monter et démonter la pièce, ou les outillages, sans se blesser, en libérant le maximum d'espace entre la broche et la table.

L'opération suivante, avant de démarrer l'usinage, permet d'indiquer au système l'Origine du Programme (OP). C'est en général la partie de la pièce qui permet de tangenter facilement avec la fraise (si on ne possède pas de matériel plus sophistiqué pour aligner la broche).

Sans les butées électriques, tu sautes la première phase pour attaquer directement l'usinage et te prives de certaines commodités.

JP